Un Haitien risque sa vie et ​​sauve une chilienne qui tombe du 9e étage d’un bâtiment

SANTIAGO DE CHILE. Un Haïtien avec trois ans de résidence au Chili est devenu un héros aujourd’hui en mettant ses bras sur le chemin d’une femme qui est tombée d’un neuvième étage à Santiago du Chili.

L’incident est survenu dans le quartier de l’Indépendance, dans la zone nord de la capitale chilienne, après Richard Joseph est sorti d’un minibus et a été attiré par des cris et un groupe de personnes filmant avec sa cellule une scène qui se sont produits sur une bâtiment.

Une femme pendait d’un balcon au neuvième étage, au milieu de l’agitation des passants.

Richard allait dans le même bâtiment pour rencontrer des amis. « Nous avons dû pratiquer un événement avec l’Organisation ‘Buena Onda’, pour l’indépendance d’Haïti et quand je suis arrivé, j’ai vu deux personnes lever la tête et entendre des cris de ‘ne pas lancer’. Par curiosité je suis allé au parking pour regarder et j’ai vu la dame « , at-il déclaré à la chaîne 24Horas.

« J’allais sortir mon portable pour enregistrer, comme c’est la mode, mais j’ai dit, c’est le moment d’aider cette dame, pas d’enregistrer. Si personne ne peut aider d’en haut, alors nous pouvons l’arrêter ci-dessous », a-t-il expliqué.

Bien que selon les témoins la femme ait eu du mal à s’accrocher aux barreaux du balcon, elle est finalement tombée dans le vide.

« Je ne pensais pas que c’était dangereux pour moi. Je me suis concentrée et quand elle a atteint mes bras, j’ai plié la cheville et le genou et je suis tombée par terre. Quand je l’ai regardée, je pensais qu’elle n’avait rien obtenu, parce que du sang sortait de sa bouche et qu’elle ne respirait plus, mais après trois minutes elle a repris son souffle « , a ajouté le jeune homme.

« J’ai essayé d’amortir le coup. Je ne pensais pas que j’allais la sauver, je pensais juste à la logique. Si quelque chose l’amortit avant de recevoir le coup, il y a des chances que sa tête ne frappe pas le sol pour mourir », a-t-il dit.

La femme a été admise dans un état grave, menaçant sa vie, dans un hôpital du secteur, tandis que Richard a subi des blessures aux deux bras et au genou et marche maintenant avec une botte orthopédique.

« Je ne pensais pas que c’était dangereux pour moi, j’avais en tête de la recevoir », a-t-il conclu.